Apa khabar !
J’arrive
donc a Langkawi. La traversee dure une heure. L’approche de l’archipel
est magnifique, avec pleins de petits ilots couverts d’arbres. Langkawi signifie d'ailleurs paradis tropical.
Une
fois arrive, j’erre dans le petit terminal a la recherche d’infos,
d’une carte. Je me dirige ensuite vers le centre ville de Khua, ville
principale de l’ile, ou les duty free pullulent. Je demarche en chemin un petit motel. Complet. Je
demande quand meme le prix pour voir... Ah ouais quand meme ! Bon, je
vais encore dormir sous les ponts... J’ai pourtant grand besoin d’une
douche.
Eagle square a Khua |
Je
continue mon chemin et passe devant la mosquee. Je m’assoit a cote de
l’entree. C’est bientot l’heure de la priere, le muezzin entame son
chant. Un jeune s’approche et me tent une barquette de nouilles. “Too
spicy” me dit-il. Bienvenue en Malaisie ! Sans le savoir, il complete
ainsi mon tres leger Tom Yam (specialite thailandaise) du resto.
Je
trouve le lendemain matin le moyen de prendre une douche et de laver
mes fringues. Finalement, je ne vais avoir besoin d’hotel.
Apres
avoir ete invite a boire une biere, puis deux (juste parce qu’elle est
fraiche) par des hommes de Kuala Lumpur alors que je cherchais un
endroit pour dejeuner, je me dirige en fin d’aprem’ vers le mont Raya,
point culminant de l’ile a 860 m environ.
Vue de Khua depuis le sommet du mont Raya |
Au
mont Raya, il fait plus frais... enfin disons moins chaud. J’arrive au
sommet aussi trempe que si j’etais tombe a l’eau. Croyez-moi, je
n’exagere pas. La serviette que m’ont donne les hommes de Kuala Lumpur
m’aura ete bien utile en marchant. L'île abrite des singes qui
traversent la route menant au sommet, crient en sautant de branchent en
branches.
Je
redescends le lendemain et continue vers la cote nord de l’ile, ou je
campe.
Et revient ensuite sur Khua, en passant par l’embouchure de la riviere Kilim et ses mangroves, dans le 1er Geo Park d'Asie du Sud-est.
Fin de ma petite boucle.
Et revient ensuite sur Khua, en passant par l’embouchure de la riviere Kilim et ses mangroves, dans le 1er Geo Park d'Asie du Sud-est.
Kilim river |
Fin de ma petite boucle.
Je
rejoint la terre principale a Kula Perlis, juste apres la frontiere et
tente le stop. Le jeune qui s’arrete, Zul, va a Kangar. Il me dit que le
stop est difficile en Malaysie, contrairement a ce que j’ai pu lire sur
le net. Je passe les details. Je prends le bus (qu’il me paie !) pour
Alor Setar. J’y passe 2 nuits, toujours en SDF. Depuis le dernier soir
passe a Langkawi, des orages eclatent tous les soirs, avec pluie
tropicale torrentielle. Pas envie de camper. Apres une 1ere mauvaise
impression (zone autour du terminal des bus sans atraits, grands
boulevards bordes de conssesionnaires et autres magasins), je decouvre
une ville qui, sans etre belle, possede un certain charme. Plusieurs
belles rencontres ajoutent au charme de la ville.
Depuis la mosque Zahir a Alor Setar |
Rue a Alor Setar |
Je
suis trop faineant pour recommencer le stop. La chaleur me ramolli un
peu... Et le bus n’est pas si cher. Je prefere continuer a voyager de
facon conventionnelle, et ainsi mieux profiter des endroits que je
visite.
Ma
destination suivante est Georgetown sur l’ile de Penang. La ville est
classe au patrimoine mondiale de l’UNESCO en tant qu’heritage culturel.
Elle est proche de la peninsule, et est maintenant relie par un pont de
13 km. Mais du terminal de bus, on prend le bateau. Beaucoup de gens le
prennent pour aller travailler (il est 7h30 du mat’, je suis parti de
bonne heure d’Alor Setar). Je suis un peu etonne alors qu’on approche
de l’ile. Pour une ville classee, les nombreux immeubles et skyscrapers
qui bordent la cote parraissent etranges.
Mais la ville historique est cachee. Ceci dit, le quartier du Pudong avec le World Financial Center a Shanghai, Dubai ou encore Manhattan seront peut-etre classe dans quelques centaines d’annees...
Arrivee sur Georgetown |
Mais la ville historique est cachee. Ceci dit, le quartier du Pudong avec le World Financial Center a Shanghai, Dubai ou encore Manhattan seront peut-etre classe dans quelques centaines d’annees...
L’ile est beaucoup plus developpee que Langkawi.
Pour
rejoindre d’ailleurs ce que j’ecrivais dans mon precedent post au sujet
des voyages du passe, je rencontre sur le port un vieil homme
originaire d’allemagne alors que j’ai entrepris de faire la chose las
plus importante de la journee : prendre mon petit-dejeuner... Il est
venu pour la premiere fois a Penang en 1960 : aucune construction a
l’endroit ou nous nous trouvons, juste quelques maisons, et de la
verdure...
Je
pars a nouveau a pieds faire une petite boucle. Direction le parc
national au nord-ouest de l’ile. Le parc n’est pas grand, 2 sentiers
principaux le traversent. Il y a plusieurs sites de camping autorises.
Apres une premiere nuit passe dans la jungle au coeur du parc, je me
rends vers un autre site sur la plage, distant d’1h30 seulement. Mais je
pars trop tard et me prends une belle pluie tropicale. L’experience est
amusante. J’hallucine un peu en arrivant. Pleins de tentes. Une dame
est assise dans une “cuisine” ma foi fort bien equipee. 2 tables sous
une bache avec des grands plats de bouffe type cantine. Toute une
colonie de gamins arrivent un peu plus tard. Des garcons entre 8 et 12
ans venus pour 3 jours prendre le vert... Leur journee est ryhtme par la
priere.
Cherchez le coupable... |
Apres
une apres-midi de soleil, la pluie est de retour. On dort sous un petit
hall sur la plage. J’avais meme pas plante la tente, je m’en doutais un peu. Il pleut
toujours le lendemain matin. Ce n’est pourtant pas la saison des puies,
mais ca ne fait pas semblant. Je laisse tombe la petite boucle que
j’avais prevu, je n’etais de toute facon plus tres chaud. Un homme, pere
d’un des enfants, me propose de faire le chemin vers l’entree du parc
ensemble, il n’est pas tres rassure. Le sentier devient un gros
ruisseau, les rivieres deviennent des torrents. On arrive completement
trempe.
En fait, qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, le resultat est le meme : tu finis trempe. Sauf que la, mon sac a commence a prendre l’eau. Oblige de le vider integralement : le bordel dans le dortoir de la guesthouse...
En fait, qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, le resultat est le meme : tu finis trempe. Sauf que la, mon sac a commence a prendre l’eau. Oblige de le vider integralement : le bordel dans le dortoir de la guesthouse...
Georgetown
est en effet une ville charmante, avec beaucoup d’anciens batiments
herites du passe colonial de la ville. Mais la ville est a l’image de la
Malaisie : un petit melting-pot, avec 2 communautes principales (outre
les Malais bien entendu) : les indiens et les chinois, presents sur
l’ile depuis plusieurs centaines d’annees. Il y a un quartier indien,
Little India. Les nombreux magasins et panneaux en chinois me ramène 4
mois en arriere. Tu vas de Chine en Inde en 10 minutes. Beaucoup de
temples egalement. Hindous, bouddhistes, des mosques evidemment, des
eglises... Un fort construit par les anglais a leur arrivee sur l’ile en
1786. Les clan jetti, ou quartier chinois constuint sur pilloti.
Jeti clan |
Peranakan mansion |
Fort William |
Comme
a Langkawi, il y a pas mal de choses a faire et a voir sur l’ile :
Tropical spice garden, fruits farms, la plage, le parc national donc, un
mont, et des temples (en dehors de Georgetown. Il y en a notamment un
avec une etonnante particularite : The Snake Temple. J’y vais exprès
pour toi Max...
C’est un temple bouddhiste chinois. Des serpents (une espece de pit viper) sont rapidement venus etablir leur domicile dans le temple edifie en 1805 par un moine venu de Chine. Le moine, y voyant un bon presage, les a laisse vivre leur vie. Ils sont aujourd’hui nourris par les gens du temple. Il y en a partout, a l’interieur sur les autels, dans les plantes, dans le jardins... Les viperes de bougent pas, mais mieux vaut ne pas s’approcher trop pres, leur morsure est venimeuse.
C’est un temple bouddhiste chinois. Des serpents (une espece de pit viper) sont rapidement venus etablir leur domicile dans le temple edifie en 1805 par un moine venu de Chine. Le moine, y voyant un bon presage, les a laisse vivre leur vie. Ils sont aujourd’hui nourris par les gens du temple. Il y en a partout, a l’interieur sur les autels, dans les plantes, dans le jardins... Les viperes de bougent pas, mais mieux vaut ne pas s’approcher trop pres, leur morsure est venimeuse.
J’apercois
un peu plus loin un temple indien. Je m’avance, de la musique s’en
echappe. J’arrive en fait a la fin d’une ceremonie. Les gens vont faire une offrande d’une noix de coco remplie de
fruits et autre au son d’une percussion et d’un hautbois.
C’est le dernier jour des 21 jours de prieres en l’honneur du dieu
elephant Ganesh. Un homme m’invite ensuite a manger derriere le temple,
un repas a ete prepare. Nourriture vegetarienne comme dans tous les
temples indiens. Une belle assiette ma foi.
Je reprend le bus pour Kuala Kangsar, ancienne ville royale. Petite ville agreable, situee au bord du fleuve Kangsar.
Kuala Kangsar est reputee pour ses poteries. Une magnifique mosquee vaut egalement le detour.
Ubudiah mosque |
Construite a debut du 20e siecle, les travaux ont du etre interrompu un moment, le marbre importe d’Italie ayant ete endommage au cours d’un combat entre 2 elephants. Il y a aussi le plus vieux hevea de malaisie. Importe par les anglais du Bresil. Ils sont de plus en plus remplace par des plantations de palmier a huile, plus rentable.
De
Kuala Kangsar je trace aux Cameron Higlands. Arrive a Tanah Rata, je
change mes plans et pose mon sac dans une guesthouse. Ce sera des
ballades a la journee, le temps n’etant pas propice au camping.
Plusieurs
sentiers sillonnent la jungle, menant a differents petits sommets, le
plus haut culminant a 2000 m. Les arbres de la foret, nommee Montane
rainforest, sont beaucoup moins grands que dans la jungle de la plaine.
Chouettes ballades. Avec de chouettes petites betes...
Un 100 000 pattes |
Vue depuis le mont Brinchang, point culminant de la region, a 2000 m d'altitude |
Au petit matin dans la foret |
Les Cameron Higlands se situant a 1500 m d’altitude en moyenne, les temperatures sont beaucoup plus agreables, plus fraiches.
Exploree
pour la premiere fois en 1885 par William Cameron, la region a commence
a etre “colonisee” au debut des annees 1920. Elle est aujourd’hui
celebre pour ses plantations de the et de fraises.
Il y a egalement de nombreuses tenues maraicheres. L’altitude permet en effet des cultures impossibles ailleurs dans le pays.
Il
y a donc eu un gros defrichage dans le coin mais, il faut le dire, le
paysage avec les plantations de the est plutot joli. La culture du
the a demarre des 1929.Il y a egalement de nombreuses tenues maraicheres. L’altitude permet en effet des cultures impossibles ailleurs dans le pays.
Je visite 2 petites usines, appartenant au meme groupe (Tea BOH, le the le plus celebre en Malaisie). L’odeur me rammene cette fois en Turquie, il y a bientot un an maintenant ! Le the est d'ailleurs assez proche en gout. L’entreprise possede 4 plantations, dont 3 dans les Cameron Highlands. Elle produit 4 millions de kg de the par an, ce qui correspond a 5,5 millions de tasses par jours ! Et ce n’est rien compare aux plantations en Chine et en Inde...
Je laisse tomber finalement le Taman Negara, parc national avec l'une des plus anciennes forets tropicales du monde (estimation : 130 millions d'annees !). C'est la premiere zone ayant ete protegee en Malaisie. La meteo d'abord, le cout ensuite, me font choisir de tracer a Kuala Lumpur.
Je me remotive, sans mal, a faire du stop, en grande partie grace a Clement et Coralie partis la veille en stop. Et sans mal, parce que ce que je craignais en abandonnant la marche en Thailande arrive : je suis ennuye. Encore une fois, mon voyage perd de son sens, mais c’est tout a fait personnel. Je comprend pourquoi plus tard : je ne ressent plus la meme emotion.
Je me remotive, sans mal, a faire du stop, en grande partie grace a Clement et Coralie partis la veille en stop. Et sans mal, parce que ce que je craignais en abandonnant la marche en Thailande arrive : je suis ennuye. Encore une fois, mon voyage perd de son sens, mais c’est tout a fait personnel. Je comprend pourquoi plus tard : je ne ressent plus la meme emotion.
Et du stop, j’en fais pas
beaucoup finalement. Au bout de 5-10 minutes d’attente, je craque... Il
fait beau (la plus belle journee depuis une semaine en perspective),la
route est prometteuse, le village suivant n’est qu’a 13 km, mes jambes
me demangent : je reprends mon sac et me mets a marcher. Moins de 30
minutes plus tard, un jeune s’arrete et me depose a Ringlet. Je reprends
la marche. La route est effectivement super sympa, serpentant dans la foret, habitee par les aborigene Oran Asli. Quelques rares
maisons au bord de la route, des stands de vente de produits locaux et
d’artisanat.
A 12h, un vieux bus un peu pourri s’arrete. Le chauffeur me
fait signe de monter, “Pas d’argent”. Bon bah d’accord... Il m’emmene
jusqu’a Tapah.
La je decide d’y passer la nuit. Je me prend la seule
averse de la journee en montant la tente. Un nuage de moustique, la
premiere fois que j’en voit autant sur ce voyage. L’arceau de la tente
pete... Bref, ca sent la galere ! Finalement je passe une agrable soiree
en compagnie de Najmi et de ses soeurs Bella et Najwa, habitant juste a cote, et de
leur oncle Lan qui appelle un de ses meilleurs amis d'enfance pour l'occasion.
Je
me reposte le lendemain matin, pour me voir offrir le ticket de bus
pour KL par un jeune officier de police s’en allant bosser au poste en
face !
A
Kuala Lumpur, je creche chez Zainal, un couchsurfer, qui habite en fait
en peripherie a 30 minutes. Super appart’ dans immueble tout neuf, avec
piscine sur le toit !
KL en photos vaut mieux que des mots.
Merdeka square |
Cette
fois, je paye mon ticket de bus pour Melaka (Malacca). Rien que le nom de la ville
eveille en moi tout un imaginaire : premieres explorations eurpeennes,
echanges culturels et commerciaux. Un peu comme Istanbul, Goa...
Petit rappel historique, pour ceux que ca interesse : le port fut fonde en 1400 par le sultanat, nouvellement instaure, et devient rapidement un port de 1ere importance dans les echanges internationaux. A son apogee, on pouvait y voir jusqu'a 2000 navires ! 70 langues s'y cotoyaient.
La ville fut conquise par les portuguais en 1511, qui furent chasses par les hollandais en 1645, et cedee par ces derniers aux anglais en 1824. Les portuguais et les hollandais ayant un sens du commerce different du sultan, qui n’imposait aucune contrainte (les colonisateurs ont instaure des taxes), le port a commence a decliner, les commercants preferant evidement aller dans des endroits plus libres. Les anglais ont quant a eux porte leur attention sur Penang et Singapour.
Petit rappel historique, pour ceux que ca interesse : le port fut fonde en 1400 par le sultanat, nouvellement instaure, et devient rapidement un port de 1ere importance dans les echanges internationaux. A son apogee, on pouvait y voir jusqu'a 2000 navires ! 70 langues s'y cotoyaient.
La ville fut conquise par les portuguais en 1511, qui furent chasses par les hollandais en 1645, et cedee par ces derniers aux anglais en 1824. Les portuguais et les hollandais ayant un sens du commerce different du sultan, qui n’imposait aucune contrainte (les colonisateurs ont instaure des taxes), le port a commence a decliner, les commercants preferant evidement aller dans des endroits plus libres. Les anglais ont quant a eux porte leur attention sur Penang et Singapour.
C’est aujourd’hui une petite ville tranquille.
Enfin tranquille... tres touristique evidement. Et j’arrive un samedi.
Beaucoup de singapourien viennent y passer le week-end, dans leur maison
secondaire. Ils achetent beaucoup, l’immobilier est moins cher qu’a
Singapour.
Porta de Santiago |
Clock Tower et Stadhuys, le centre administratif hollandais |
A nouveau un Little india, sans grand interet. Et un chinatown, en revanche tres authentique, situe dans la partie de la ville classee. Avec la Jonker street, artere touritique principale, et l'Harmony street, en raison des temples des differentes religions se cotoyant dans cette meme rue : temple hindou, bouddhiste (et taoiste et confusianiste) et mosquee. Une eglise chretienne n'est pas tres loin.
Jonker street |
J'y reste plus longtemps que prevu, en petite partie parce que j'ai envie de me poser un peu, cuisiner, en moyenne partie parce que la ville est sympa, et en grande partie parce que je suis dans l'incertitude pour la suite. Sumatra ou pas Sumatra ? Singapour ou pas Singapour ? Je peux en effet prendre un express ferry de Melaka. Et si pas Sumatra, bateau ou avion ?... Ah la la... Y'a tellement plus grave...
Je choisi d'aller directement a Java, par Singapour, et en bateau. Contrairement a tout ce qu'on m'a dit et ce que j'ai pu lire sur le net, c'est moins cher. Je ne comprend pas. Mais c'est tant mieux.
Sumatra est pourtant une route evidente depuis la Malaisie, et, moins developpee que Java, m'attire enormement. Comme avec la Coree du Sud avant d'aller au Japon. Un coreen rencontre a Bishkek m'avait donne l'idee. Route logique. Mais plusieurs raisons m'avaient fait renoncer. On ne peut pas aller partout.
Pour Sumatra, a part un endroit vraiment "interessant" (c'est la partie nord qui contient le plus de choses a voir), j'aurait simplement passe du temps en bus, extremement lents, pour rejoindre Java. Temps perdu. L'Indonesie est enorme.
Je quittes donc la Malaisie pour Singapour. Ce pays et ses habitants sont vraiment charmants. C'est facile d'y voyager. Tout le monde, ou presque, parle anglais. Et ca reste relativement "cheap" pour se deplacer, manger et se loger.
Comme chacun sait, la Malaisie est le pays developpe d'Asie du sud-est. Avec ses contreparties, notamment l'obesite. Ca me frappe des le debut, apres les precedents pays. Beaucoup de personnes, enfants compris, sont en surpoids, sinon obese.
Je suis arrive dans le pays en pleine periode electorale. Ce sont les elections (prevues le 05/05) les plus importantes depuis l'independance, en 1957. C'est en effet le meme parti qui est au pouvoir depuis cette date. Le succes economique et social (peu de chomage) explique ce fait. Mais depuis quelques annees l'opposition se devient plus forte. Les partis se livrent a un veritable concours de drapeau. Mais les rues et les routes sont majoritairement bleue, couleurs du parti au pouvoir. Ils ont a l'evidence plus d'argent... a gaspiller... Mais ca donne limpression d'une grande fete.
Il est maintenant 5h du mat', je prend le bus tout a l'heure, dans 3 heures. J'ai encore le temps. Quelques cafes et c'est parti...
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