Le trajet


Thursday, January 31, 2013

L'itineraire 4


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La Chine, le retour

Ni hao !

Le trajet Osaka-Shanghai est un petit peu plus long que l’autre : 48 h. Cette fois on peut sortir sur le pont, y admirer un beau lever de soleil par exemple.


C’est en fait un petit luxe que je me paie. En prévoyant a l’avance, il y a des vols moitie moins cher. Mais en dernière minute, c’est assez rentable. Le fait est que, comme je le disais, je n’ai pas envie de prendre l’avion, pour l’instant, tant que c’est possible. Avec le bateau, il y a, dans mon esprit, une certaine continuité, contrairement a l’avion qui effectue un saut. Et puis c;est agréable le bateau. Je rencontre entre autres 3 japonais, voyageant séparément. Une fois arrivse, on continue ensemble vers une auberge de jeunesse.

Je ne vais pas non plus m’etendre sur Shanghai. Mais je prefere de loin Shanghai a Pekin. Shanghai, ca pete !
Le quartier d'affaire depuis le Bund de jour

Et de nuit

Le jardin Yuyuan a Shanghai
 Taka, un des 3 japonais, m’apprend d’ailleurs que Shanghai est beaucoup plus populaire aupres des touristes chinois. Je ne suis pas fan pour autant. Trop grand, trop haut, trop agite, trop commercial et consommation. Trop quoi ! Ceci dit, je serais quand meme bien reste un 2e jour, histoire de ne pas avoir l’impression de courrir. Mais je n’avais reserve qu’une nuit, pour les besoins du visa. Et l’auberge est complete, comme toutes les autres de la ville. Normal. Un 31/12 a Shanghai. Mais ca m’arrange finalement. Et puis ca caille putain ! Il fait plus froid qu’a Osaka. J’suis dégoûté. Je savais qu’il pouvais faire froid a Shanghai l’hiver mais la ca abuse. J’ai pas très envie de trop traîner dans le coin et compte tracer plus au sud assez rapidement.

Je prends un train pour Hangzhou, au sud-ouest de Shanghai. Parait que ca vaut la peine de s’y arreter. La aussi les Youth hostels sont pleins. Je prevoyais de trouver un squat ou de camper. Mais a la sortie de la gare 2 jeunes chinois en visite (3 jours de conges pour beaucoup de chinois a l’occasion de la nouvelle annee) me proposent d’aller avec eux a Xi hou. C’est a une heure de bus. Je ne sais pas ou c’est ni ce que c’est mais je leur fait confiance, c’est joli et réputé d’apres eux. 

Stefan m’aide a trouver un hotel. En vain. Les hotels bon marche ne peuvent accepter les etrangers (hormis les Youth hostels), le gouvernement  ayant etabli une liste des établissements pouvant héberger les etrangers. Bien souvent des 4 ou 5 etoiles. Pour offrir le meilleurs et éviter des désagréments aux chers visiteurs de passage. Pour nous honorer quoi. Il est vrai que tu peux être surpris parfois. Mais bon, en attendant, j'ai pas d'hôtel. Pas envie de payer plein pot moi.

Stefan veut a tout prix m’aider a trouver un endroit ou passer la nuit. Il passe des coups de fil, interpelle un flic. On se retrouve a la gare. Vous allez rire si je vous dit ou j’ai passer la dernière nuit de 2012. Dans un KFC. Pas très confortable, lumière et musique evidement sans discontinuer mais il fait meilleur qu’a l'extérieur (il fait pas plus chaud qu’a Shanghai).


Un peintre de caracteres chinois a l'eau. On en voit souvent dans les parcs.

Stefan et les filles

Je retrouve le lendemain matin Stefan et Anna ainsi que 2 de leurs amies, Jori et Journey. Et on va a Xihou, c’est-a-dire au lac de l’ouest. Ah mais oui... C’est exactement la ou je voulais aller, la raison de mon passage a Hangzhou. On se ballade autour du lac. Il y a beaucoup de monde, en raison des congés. C’est seulement a 2h de train de Shanghai. L’endroit est vraiment sympa. La journée est magnifiquement ensoleillée. Mes guides sont super excites.

J’avais prevu de prendre un train de nuit pour Guilin, bien plus au sud. Je zappe une etape intermediaire, Huang Shan, une des plus belles montagne de Chine. Trop froid. Et la YH de Huang shan city est complète.
Mais il n’y a plus de place dans le train. Oblige de rester une nuit supplementaire a Hangzhou. Devinez ou ? Au KFC bien sur. J’ai un instant pense tester la concurrence, a savoir le Mc Do, mais bon, le KFC est correct. Du coup, je me ballade dans la ville le lendemain. Ca valait le coup de rester finalement.

Au KFC

Et je prends donc le train le soir. 3e nuit passee assis (la c’est moi qui le veut bien, j’aurais pu prendre une place en sleeper). J’ai toute la journee et je manque de louper mon train. Pas a la bonne gare. A 5 min pres. J’hallucine lors de la montee dans le wagon. C’est l'hystérie. Les gens se bousculent, crient. Pourquoi je ne sais pas, le train pars pas avant que tout le monde soit monte. Peut-être pour avoir la place de mettre leurs enormes bagages. Le pire c’est qu’on perd du temps. Le personnel ferroviaire tente de raisonner les gens, en vain. C’est incroyable.

Le wagon ressemble par moment a une foire d’empoigne : entre les gens qui parlent, ceux qui téléphonent, ceux qui mettent la musique sur leur portable, le personnel qui passe vendre boissons, bouffe et friandise, ceux qui passent vendre divers articles, de la babiole aux ustensiles plus pratiques tels que brosses a dents, discours et démonstrations a l’appui, genre foire quoi...

Nouvelle déconvenue en arrivant a Guilin. Il ne fait pas aussi chaud que ce a quoi je m’attendais. Fait chier. En fait je fuis un peu le froid depuis Pekin. Peut-être qu’avec mes plus que probable kilos en moins je ne supporte plus aussi bien le froid. Sans doute aussi que psychologiquement je ne m’etais pas préparé a passer un second hiver aussi froid. Bref. Il vente, il pleut et grele. La route vers les rizieres en terrasse du dos du dragon sont givrées, les bus sont bloques. Du coup, je reste a Guilin, me ballade un peu, et me passe du temps a l’auberge, sur le PC. Ça fait du bien, un moment donne, de se poser sans rien avoir a visiter. A part quelques parcs, il n’y a en effet rien de spécial. Mais la ville est agréable, situe au bord du fleuve Li.


Les pagodes jumelles de nuit

Et de jour
Un arbre que j'ai aime
Je vais ensuite a Yangshuo, a 65 km plus au sud. Un des coins les plus réputés de Chine. Tout le monde a en tête ces images de pics karstiques. Ce n’est pas le seul endroit comme ça en Chine, mais ici, c’est assez spectaculaire, et facile d'accès. Donc très touristique.

Li river

Mais l’incroyable et féerique paysage n’ait pas la raison priincipale de ma venue, même si c’est sur mon chemin. C’est le Tai ji Quan. C’etait en fait un de mes projets en Chine : un petit stage, histoire de goûter a la source. J’ecris un mail au dernier moment, a Guilin. C’est possible. Cool. J’avais prevu de passer une semaine. Finalement je reste 2 semaines. Le temps d’apprendre une forme courte du style Chen. Ce n’est pas le meme style que celui que j’ai appris, le style Yang. Le Chen est le style originel, beaucoup plus percussif et explosif. Plus proche du kung Fu. On fait d’ailleurs pour se rechauffer des series de coups de pieds en tout points identiques a celles faites en Kung Fu. Mais j’arrete la la digression martiale.

Vue du toit de la salle d'entainement

Vue du toit du nouveau batiment ou on loge

Entraînement matin et après-midi. La deuxieme semaine nous sommes 6 eleves : un anglais, une bulgare, un norvegien, un thailandais et un francais. Rose, la cuisiniere, nous mijote des repas de ouf. Bien meilleurs que dans beaucoup de resto en Chine. Et y’en a souvent de trop. C’est l’occasion de gagner quelques kilos, avant de reprendre la marche. Je ne sais pas si j’y parviens, mais je fais honneur a la cuisine... Pour ceux qui aiment cuisiner, la specialite de Yangshuo est le beerfish, le poisson a la biere, avec un poisson du fleuve ayant un gout de poisson chat, poivrons, gingembre,piment, oignon, epices... J’imagine qu’avec une anguille ou meme un rouget ca doit le faire. Ou du tofu...
Sur un marche a Yangshuo

Le temps est pluvieux, brumeux. On a quand meme une belle journee le we. J’en profite pour aller me ballader le long de Yulong river.

 



Le temps s’est radouci, c’est même printanier. Enfin !

Apres ce petit stage, c’est tout schuss vers le Vietnam. Je m’arrete quand meme a Nannin pecho mon visa vietnamien. J’ai quitte Yangshuo au printemps, je me retrouve en ete a Nanning. (du moins l’ete en Normandie). Le froid est définitivement derrière moi.
Un pecheur et sa prise a Nanning. A peine peche, le poisson est negocie et vendu a un resto.


Rien de special a Nanning, sinon un magnifique parc selon moi (tout ce que j’ecris est evidemment subjectif). Sans doute celui que j'apprécie le plus de tout ceux que j’ai vu en Chine. Il y a notamment un jardin de “grand” bonzai.




J’avais prevu de reprendre la marche a partir de Nanning. Histoire de me remettre en jambe avant de passer au Vietnam. Ayant privilegie le Tai Ji Quan en restant une semaine de plus, je suis oblige d;avancer un peu et pousse jusqu’a Ninming, a 60 km de la frontiere.
J’ai vraiment l’impression de reprendre ce que j’ai laisse au Kirghizistan : le voyage a pied. Meme si en verite c’est pas si facile de repartir apres un tel arret, et un mode de voyage different depuis ma premiere entree en Chine. Mais je me suis “reconditionne” a Nanning.

C'est un 3e voyage qui commence.

La marche est agreable. Il fait plu ou moins soleil. La region est une zone de production de canne a sucre. J’en profite.


L’odeur aux abords des usines a sucre est délicieusement enivrante.
Je percois une difference entre les gens ici et les chinois du nord. Pas la même façon de te regarder par exemple.

J’arrive a la frontiere tranquillement. The friendship pass. C’est un lieu historique et touristique. Theatre de l’affrontement entre les forces francaises et l’armee chinoise a la fin du XIXe siecle.
Un fort y a ete construit au debut du XXe siecle.
Batiment de style francais a la Friendship pass
Dans le fort
Voila, la Chine est derriere moi.
Ce matin c’est : “Good moooooooooooorning Vietnam !!!”

Ca y est, je suis enfin a jour dans mon blog...

A bientot
Bises

Le Japon

Konichiwa !

La traversee se passe tranquillement. 36 h de trajet, 2 nuits passee a bord. La verite, je serais bien reste une journee de plus... Nous sommes une trentaine de passagers, peu pour ce grand ferry. Dommage qu’on ne puisse sortir sur le pont. D’autant plus que le navire est surchauffe.

On arrive a Shimonoseki au matin. Passage a la douane (petite fouille de sac : ils ne font que les poches, ca leur prend deja pas mal de temps. Est-ce qu’ils abandonnent ?) et je sors du terminal. La je reste un petit moment dans le flou. Premiere mission : retirer de l’argent. Petite frayeur, mais j’y parviens.

A Shimonoseki
 Shimonoseki, capitale du Fugu.

Le Fugu



Au port de Shimonoseki
C'est est une petite ville. Neanmoins, la difference avec la Chine est enorme. Quel calme ! Plus de klaxon. Plus cette foule, cette agitation. Les rues sont meme bizarrement mortes pour un vendredi. Il vente pas mal, et fais relativement frais. Moins froid qu’en Chine cependant. J’apprecie. Je me rend finalement compte qu’il y a pas mal de monde dans le centre commercial... Ou j’arrive a retirer des Yens.

Deuxieme mission : acheter une carte et un lexique. Mission remplie egalement. A partir de la, je ne me pose plus de question : je marche. Direction la cote nord de la province du Honshu.




Je “visite” mes premiers temples shintoistes et mes premiers supermarchés. Tres intéressants, beaucoup de choses a découvrir. J’aime bien me ballader dans les supermarchés. Bonne facon de découvrir un pays.


Un temple
Je marche tranquillement. Il fait plus frais. Il tombe même quelques flocons mais les nuages passent. Le soleil chauffe un peu, c’est agréable.

Au 3e jour je trouve un chemin qui monte dans la foret. D’apres un vieux panneau, on doit pouvoir aller jusqu’a Hagi, mon objectif sur la cote. Et qund bien meme il n’y va pas, c’est trop tentant. Enormes bamboos, pins et feuillus. Un vrai et pur moment de plaisir.

Casse-croute dans la foret
Je debouche sur une ferme, puis sur des petits hammeaux. Et ensuite sur un magnifique paysage de petite montagne.



J’y passe la nuit, apres un beau coucher de soleil.


Le lendemain, c’est tout blanc.


Le soleil brille. La neige fond rapidement. Le sentier redescend et arrive sur une aire d’accueil. Je realise que j’ai traverse une sorte de parc regional, avec une geologie particuliere. Des grottes notamment.
Je passe de petits villages, vivant principalement de l’agriculture. Beaucoup de rizieres.

L’accueil des japonais contraste avec celui des chinois. Finis ces regards hallucines. En revanche, on vient beaucoup moins vers moi. Les contacts sont cependant tres chaleureux, et la serviabilite est exemplaire. Mais ce n'est pas une surprise.

J’arrive a Hagi, petit port fort charmant.

Plage a Hagi
Sortie du port a Hagi
Il fait beaucoup plus doux. Très doux même : 15 degres ! Il fait bon marcher.
Je continue en longeant la cote. Il se met a pleuvoir. J’experimente alors differents squatts. Trop galere de planter la tente.
La cote est vraiment belle : collines plongeant dans la mer, petites iles et rochers sortant de la mer. 


J'arrive alors a Masuda après une semaine de marche. Je decide de redescendre sur Hiroshima, pour rejoindre Kyoto ensuite. J’aurais aime faire le chemin a pieds mais pas suffisamment de temps, si je ne veux pas etre trop tard en Asie du Sud-Est. Et l’hiver arrive sur cette partie du Japon. Ca se rafraichi.

Je fais du stop. Une femme s'arrête. Elle habite dans le village suivant, 20 km plus loin. Mais elle continue. Et continue. Jusqu'à Hiroshima !... C’est le week-end, elle ne travaille pas et veut me rendre service, me dit-elle. Son fils habite a Hiroshima, sans doute en profites-t-elle.

Elle me depose devant l’entree du Memorial Park. Je ne sais comment la remercier, alors je lui dit simplement merci. Dans le parc, il y a un office du tourisme. Ca ne pouvait pas etre plus facile.
Je visite donc le parc et le memorial de la paix, entrecoupe par un petit bain de foule a l’occasion de la parade de l’equipe de foot d’Hiroshima, championne du Japon pour la premiere fois de son histoire. Le musee fout un coup, on a beau savoir...

Le dome a Hỉoshima

 Le lendemain, je fais un tour a Myajima, ile dans la baie d’Hiroshima. Site tres repute, avec le fameux portique O-Torii, peut-etre le 3e symbole du Japon apres le Mont Fuji et les cerisiers en fleurs. Implante dans la mer, on peut y acceder a maree basse. La ballade sur la montagne de l’ile est vraiment chouette.




O-Torii gate
Sur la montagne (plutot grande colline) de Miyajima


Apres Hiroshima, je change de rythme. Et je prends le bus et le train. Je veux etre a Osaka en fin de semaine pour faire ma demande de visa chinois mais souhaite visiter quelques endroits sur la route. Malgre ce que j’ai ecrit, vous voyez que je ne suis pas fache avec la Chine. Sauf si je considere certains sujets comme les arrestations arbitraires, l’emprisonnement politique et ideologique, la peine de mort, la politique au Tibet et au Xinjiang etc...

J’ai en effet prevu de revenir en Chine pour plusieurs raisons, notamment celles de ne pas prendre l’avion (pour l’instant), et de franchir la frontiere sino-vietnamienne par la terre.

Je passe une journee a Okayama. Trop court pour apprecier.

A Okayama. Le chateau sur la droite
Je m’arrete ensuite a Hijemi. Une journee. Je m’y arrete uniquement pour le chateau, le mieux preserve du Japon. Beaucoup ont été detruits pas les tremblements de terre, les incendies, les guerres, notamment la WWII, comme celui d’Hiroshima évidemment, et celui d’Okayama. Mais le chateau d’Himeji est malheureusement en cours de renovation. Une enorme structure couvre entièrement le donjon principal. Impressionnant. Et un peu décevant.

Le chateau d'Himeji cache

Mais la petite visite se revele tres interessante. Il y a une petite expo sur la restauration. Énorme travail. Toutes les tuiles sont enlevées et replacées, les plus abimees étant remplacées. Les murs sont également restaures.

Ma demande de visa se passe bien. Ils demandent néanmoins un certains nombre de justificatifs, et j’ai le droit a un petit entretien pour éclaircir les circonstances de mon 2e sejour en Chine.
J’ai bien tripe a Osaka. L’autre visage du Japon que l’on a tous en tête, après celui de la campagne et des petits villages, ou de la mer et des petits ports de pêche. Osaka, avec ses voies expresses aériennes, ses hauts buildings, ses jeunes au look hallucine, ses hommes en costard dans les quartiers chics...




Temple de Shitennoji

En revenant du temple de Shitennoji, j’entends de la percu. Je m’avance, arrive dans une petite ruelle et tombe sur une bande de jeunes et moins jeunes, tous excentriquement costumes. Invite, je me joint a la partie, avec d’autres. Avec mon sac a dos, mon chapeau et mon bâton - je ne vais pas a l'hotel et garde mon sac a dos tout le temps de mon sejour a Osaka. J'ai trouve le squatt parfait au Japon : les chiottes pour handiccapes. Je ne blague pas. C'est la plupart du temps super clean, assez spacieux pour pouvoir s'allonger sans etre juste a cote des chiottes proporement dite, y'a un lavabo, souvent une prise de courant pour ma batterie, et la porte ferme a cle ! Le luxe quoi ! -, je participe donc au joyeux bordel de cette bande de joyeux lurons et luronnes. Le but du jeu : faire le plus de bruit possible, avec des casseroles, des bouts de bois, en tapant sur les cloisons, en criant... Certains jouent du djumbe et autres tambours , ça donne le rythme. Et ça rend pas mal !



Mais ce n’est pas encore cela qui m'étonne le plus. Je tombes, tenez-vous bien, a un combat de chevalier Jedi. La photo est mauvaise, ça allait très vite.



Un homme a voulu s’interposer quand je l’ai prise. Le malheureux ! Il s’est fait découper son parapluie aussi finement que du sushi...

Dans leur atelier

Je file ensuite a Uji, pres de Kyoto, rendre visite  a Mie Kagata et son mari Koji. Ils vendent du the vert d’Uji, l’un des plus repute du Japon. J’avais rencontre Mie dans le cadre de mon ex-taf. Elle avait sollicite le syndicat, pour faire une expérience de mariage entre le the d’Uji et les fromages normands. Experience plutot reussie. J’en parle, pour ceux qui voudrait essayer.
Vous pouvez d’ailleurs trouver leur the a “Voyages du The” a Nantes (18 place Viarme) et chez “ISSe et cie” à Paris (11 rue Saint Augustin, dans le 2e).
Pour aller sur leur site (en francais), cliquer ici.

Je passe 4 belles journees chez Mie et Koji, a visiter Kyoto, passage oblige lors d’un sejour au Japon.
Kyoto, ancienne capitale avant le “déménagement” a Tokyo en 1869, est incroyable. Tant de temples ! Certains sont tres vieux, classes a l’Unesco, comme celui de Kiyomizu-dera.
Kiyumizu-dera temple
Au temple de Fushimi inari
Nishi Honganji temple

Mais il n’y a pas qu’a Kyoto qu’il y a des temples. Koji et Mie m’emmenent en visiter 2, dont celui de Jojoru ji. Plus petits que les grands temples de Kyoto, ils ont un charme et une atmosphere magique, la paix et la sérénité imprègnent ses lieux saints. L’absence du flot de touristes y fait peut-etre ausi...

Mie, Koji et le pere a Jojoru ji
Je suis choyé chez Mie et Koji. Ils me concoctent notamment des plats traditionnels japonnais : nabe (ou nabemono, sorte de soupe ou on ajoute pleins d’ingredients au fur et a mesure que l’on mange, c’est un plat hivernal), Okonomiyaki (sorte de crepe avec de la farine de ble, du choux, des nouilles, des oeufs et tout ce qu’on veut), Temaki sushi que l’on fait soi-meme... Des plats en vérité très simples et très conviviaux.

Je retourne ensuite a Osaka recuperer mon visa et prendre le ferry le lendemain. Mon depart du Japon est betement mouvemente. En marchant vers le terminal, je prenais conscience que je n’avais pas eu affaire a la police au Japon, pour le première fois depuis au moins l’Albanie (hors passage frontière s’entend). Je ne sais pas pourquoi, dans le genre petit bilan du pays que je m'apprête a quitter. Et j’arrive a me faire prendre par la patrouille ! Incroyable... Pour un peu j’en loupait mon bateau ! Mais je laisse cette anecdote, le post est suffisamment long.

Je terminerai quand même pas écrire qu’il faudra que je revienne, pour découvrir d’autres endroits, et a une meilleure saison. Le Japon est définitivement un pays qui me plaît.