Le trajet


Wednesday, July 23, 2014

Le Nepal

Namaste !

Je suis au Népal, le dernier pays de mon périple. Il est temps que je rentres, après 2 ans ½.
Au tout départ, j’avais prévu de venir en mars - avril, pour trekker, au milieu de mon visa indien. Finalement, j’ai préféré profiter pleinement de mes 6 mois en Inde. Le Nepal pour finir, ca sonnait bien. Mais juillet, ce n’est pas la meilleure saison pour randonner dans l’Himalaya népalais. Et je n’ai plus vraiment envie. Je vais plutot me la couler douce...

Je commence par Kathmandu, autre ville qui grouille. La cité me plait bien. C’est évidemment une question d'état d’esprit. If you’re not in the mood, forget it, it piss you off !

Kathmandu Durbar Square
Kathmandu Durbar Square
La devotion est intense, partout dans la ville
Kathmandu Durbar Square
Je fais tout a pied, meilleur moyen d’explorer la capitale, a partir de Thamel, ou je me suis degote un lit en Youth Hostel. Kathmandu Durbar Square , Swoyambhu Nath Stupa (ou Monkey temple), Pashupatinath Temple - un enorme temple hindu que je ne visite pas, je me contente de me ballader autour - Boudhanath Stupa, Patan Durbar Square...tout ces monuments inscrits a l’UNESCO en tant que patrimoine historique.

Vue de Kathmandu embrumee d'humidite et de pollution en montant au Swoyambhu Nath Temple

Swoyambhu Nath Temple
Singes s'amusant au Swoyambhu Nath Temple. C'est hypnotisant de les voir jouer,
je reste 30 minutes a les regarder sauter dans l'eau
Je retrouve par hasard Lou, un français rencontré dans la gare d’Ajmer. J’avais partagé sa couverture. C'était mieux que le papier journal…

Mais je savais qu’il était a Kathmandou. En revanche, dans le genre surprise, je croise, le jour de mon arrivée, alors que je suis a la recherche d’un hotel, Christ et caroline, rencontrés en Australie chez Rowan. On dit toujours que le monde est petit.


Patan Durbar Square

A Patan, un chien alleche par la viande.
N'a-t-il pas vu l'os dans la petite remorque ? Trop gros sans doute...
A Patan
Je m’y sens tellement bien que j’ai du mal a décoller. Mais après 5 jours, je ressens quand même le besoin d’un peu d’air frais et de vert.

Pashupatinath Temple
Un singe vient de chipper une mangue aux pellerins en pleine ceremonie
au bord de la riviere a Pashupatinath Temple
Buddhanath Stupa
Je pars a Pokhara, la ou tout le monde va. Au lieu des 5 heures de bus a travers les collines - paysage de forets, de rivières, de rizières - on met 9h. En cause de 2 accidents bloquant la petite route qui te secoue le popotin bien comme il faut.

En route pour Pokhara
Pokhara, située au bord de Phewa Tal (ou Phewa Lake), est la porte des Annapurnas. L’environnement est effectivement joli, malgré, mais également grâce, aux lourds nuages qui empêchent de voir la chaîne montagneuse. C’est aussi une assez grande ville, la 2e du pays.

Phewa Tal
La ballade au bord du lac le soir est fort agréable, je me sens en vacances… Alors que je flâne et profite de ma première soirée, une musique sortant d’un resto attire mon attention : Denez Prigent. Un titre de son album electro. C’est drôle, la veille je discutais avec une australienne de la langue bretonne et des chanteurs bretons. Il me reste 3 semaines mais ma tête est déjà en France.
Le lendemain je me trouve une chambre moins chère et décide de rester. Je n’ai même pas envie d’explorer le pays.

Phewa Tal

Mon plan est devenu simple : totale détente avant de rentrer. J’aspire a du repos, pas tant physique que mental (mon séjour en Inde n’a pas été très violent physiquement, a part mon trek au Ladakh). Désormais, je n’ai plus a m’interroger sur la suite. La suite, c’est la France. Et pour la suite de la suite… on verra une fois en France…

Je fais même un croix sur un petit itinéraire qu’on m’avait conseille a la limite de l’Annapurna Conservation Area. Ça sera des marches a la journée. La météo n’est pas propice de toute façon.

Et y’a suffisamment a faire autour de Pokhara : balade en zone rurale autour du lac, balade en zone urbaine évidemment, balade dans la foret.

Rizieres au bord du lac


En chemin vers la World Peace Stupa, situe au sommet d’une colline sur la rive sud du lac, je rencontre un homme ayant été guide de trekking pendant 20 ans. Il m’indique un raccourci par la “ jungle”. Cool. Merveilleux raccourci.








Enfin merveilleux n’est peut-être pas le mot qui convient. Il y a 2 problèmes majeurs dans la foret népalaise en cette saison. Le premier : les sangsues, qui t’assaillent les pieds en masse. Comme les tiques ce sont les plus petites les plus chiantes. Le 2e problème vient dans la foulée. Ce sont les moustiques qui rappliquent des que tu t'arrêtes pour enlever les sangsues. Mais impossible de ne pas s'arrêter.
Au bout d’1h30 de marche dans la foret, je commence a me demander si je vais trouver la stupa. Mais je finis par entendre des voix un peu plus haut. Je coupe, monte et arrive enfin a la stupa.

World Peace Stupa

Vue de Pokhara depuis la Stupa

Au loin, cache par les nuages, ce sont les Annapurnas

Je change a nouveau de piaule, encore un peu plus loin a l'extrémité nord du lac et du quartier Lakeside, la zone touristique de la ville. Lakeside, c’est Thamel a la campagne : guesthouse, restaurants, bars branches, magasins de souvenirs, agence de trekking et d’aventure etc… J’ai pas aime Thamel, du moins le cour touristique du quartier, je n’aime pas plus Lakeside.

Sud de Lakeside, la zone "touristique"

Nord de Lakeside


La zone nord est complètement différente, la route n’est pas goudronnée, et les chambres sont beaucoup moins chères. L’endroit ou je me cale est situe sur une petite colline, dans la foret. Les conditions sont plus rudimentaires mais le cadre est 100 fois mieux, avec une belle vue sur le lac et Lakeside. Et il y a une cuisine. Du coup, de un repas par jour je passe a 2.

Sarangkot, au sommet d'une colline au nord de Phewa Tal, est aussi un gros spot de parapente.
Les activites de plein air et d'avanture (parapente, rafting etc...) sont aussi chers qu'en Nouvelle-Zelande.

 
Un mariage a Lakeside

 
Carriere dans le lit de la riviere a Pokhara.
Les hommes les plus forts peuvent porter jusqu'a 50-60 kg,
une trentaine de fois dans la journee.

  Après une petite semaine tranquille passe dans cette guesthouse qui se veut conviviale, on décide, avec Benoit (Belgique) et Thea (Hollande) d’aller a Begnas Tal. On ne se sent plus très a l’aise dans ce lieu, le gérant étant un peu spécial.

Begnas Tal (et Rupa Tal juste a cote) sont 2 lacs situés a une dizaine de kilomètres a l’est de Pokhara. C’est beaucoup, beaucoup, beaucoup moins touristique que Pokhara. Et le lieu est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus agréable. Y’a pas photo. Enfin si, y’a quelques photos...

Begnas Tal
 
Rupa Tal

 C’est du moins notre sentiment a tous les 3, de même que celui de 3 finlandais qui arrivent après nous. C’est plus calme (Begnas Tal Bazar est un village) et plus joli, même si le paysage est finalement pas très différent. Le balade autour du lac est splendide.

Ben, Thea et Janina

 





Riz pret a etre replanter



J'aperçois pour la première fois la chaîne des Annapurnas. A quelques reprises seulement, entre 2 masses nuageuses. Ça parait irréel. Mais d'où sortent ces cimes enneigées ? On s’habitue vite a un paysage, et même si on sait qu’il y a des hautes montagnes non loin, on a l’impression que ces pics sont etrangers, soudainement ajoutes. C’est comme une apparition, comme une ville non indiquée sur la carte qui émerge du brouillard. La demeure des Dieux dévoilée.

La chaine des Annapurnas, la demeurre des Dieux.
Annapurna signifie "Full of food", et est generalement traduit par "Goddess of the harvests"
 Le programme est simple : détente. Tai Chi au petit matin, lecture, yoga avec Thea, balade, jeu de carte, leçon de natation donnee aux enfants d’un couple tenant un petit boui-boui, ou tu peux manger chowmein (fried noddles), fried rice, samosas, pâtisseries frites etc...Le petit resto classique de bouffe pas chère.

Lecon de natation

Le temps passe finalement très vite. En quittant Kathmandu je me posais la question suivante : “Mais comment je vais passer mon tempo si je ne marche pas, si je ne visite pas le pays ?” Question inutile. Le temps est maintenant venu de rentrer a Kathmandu. Je serais bien resté plus longtemps a Begnas Tal.
Je retrouve Lou, nous partageons une chambre pres de Durbar Square, dans l’ancienne Freak Street, ou les hippies et les drogues avaient élu domicile.

Je profite de mes dernières délicieuse mangues népalaises, mes dernières succulentes bananes, mes derniers dalbat (assiette tradi népalaise de riz, dal, légumes etc), mes derniers samosas etc…

Meme les batiments sont vivants a Kathmandu
Un tailleur de rue, Kathmandu
Un barbier de rue, Kathmandu

Une vendeuse de legumes de rue endormie
Je m’envole demain matin. La fin d’une histoire, et la fin de ce blog.
J'espère qu’il vous a plut et que j’ai réussi a vous faire partager ce que j’ai vu et vécu.

L'itineraire 8


Afficher L'itineraire sur une carte plus grande

Tuesday, July 1, 2014

L'Inde, part 7 : Le Ladakh

Sonamarg
Je finis par quitter Farhana et sa famille, après avoir longuement hésité. Elle et ses soeurs me proposaient de rester plus longtemps. Mais je décide de rester fidèle a mon plan de départ :  trekker au Ladakh.

Je n’ai malheureusement plus le temps de faire le trek que j’envisageais : la traversée du Zanskar. La vallée  du Zanskar bordel ! Mais y’a moults endroits ou randonner au Ladakh. Je me reporte sur la vallée de la Markha.

Il faut compter 2 jours de bus pour rallier Leh de Srinagar, avec uneétapee a Kargil. La circulation ne se fait que dans un seul sens, un bus dans un sens tous les 2 jours donc. On reste bloque plusieurs fois avant le col principal, Zoji La, dont 3 heures a Sonamarg, destination réputée du Kashmir. Le paysage alpin est magnifique.

Sonamarg


Ensuite, la route vers le col est spectaculaire. Après le col, c’est le Ladakh. On arrive a Kargil en soirée, au beau milieu du festival des bougies, en l’honneur de la jeunesse. Il y a des bougies partout, les enfants allument des pétards et des petits feux d’artifice dans les rues. Il faut être vigilant…
On repart de bonne heure. Le paysage a change. Avec Christ, mon voisin anglais (les employés de la compagnie de transport gouvernemantale, prévenants, nous ont place a cote), nous avons la même première impression en arrivant a Leh : on préfère le Kashmir. Sur c’est grandiose ici. Les montagnes enneigées sont majestueuses, c’est pur. Mais c’est désertique. Les villes et villages sont de veritables oasis.




Un petit marche tibetaim
Leh, la capitale du Ladakh, est évidemment très touristique. L’ambiance est tibétaine. Il y a un certain nombre de réfugiés tibétains. Des marches de réfugiés tibétains (vente de souvenirs) ont fleuris partout. Gros business.

Mais la ville n’en ait pas moins cosmopolite : en plus des ladakhis et des tibétains, on trouve des kashmiris et des indiens d’un peu partout.

J'écourte ma période d’acclimatation (Leh se situe a 3500 m d'altitude) et pars vers les hauts sommets.



Vue de Leh depuis le Namgyal Tsemo Gompa

Vue du Palace depuis la vieille ville

Vendeuses de fruits secs, dont des abricots, specialite du Ladakh, de la region de Kargil plus precisement.
Un regal !


Le trek de la vallée de la Markha est le plus populaire. Il est facilement accessible et proche de Leh. Je choisis un départ alternatif, depuis Stok, pour rejoindre le trek proprement dit. C’est apparemment le plus difficile mais celui qui en vaut le plus la peine. Il faut passer 2 cols a plus de 4800 m. Je quittes Leh a pieds, Stok n’est qu’a une quinzaine de km.


Mon premier bivouac. Au fond, c'est la vallee de l'Hindus, d'ou je viens.

Je fais mes provisions de bouses de vaches et crottins de cheval a Stok. Cool, j’avais un peu peur de manger mon riz cru. Me voila rassure.
Mais alors que je m’engage sur le chemin, a la sortie du village, je commence a fatiguer. Je m'arrête pour bivouaquer un peu plus loin, au bord de la rivière, au milieu des chevaux, épuisé, en hypoglycémie. Pas assez mange je me dit.

Blue Sheep
Le lendemain matin, après 2-3 heures de marche, je sèche a nouveau. Toujours en état d'hypoglycémie. J’ai peut-être été un peu trop optimiste avec ce départ alternatif. Je n’ai sûrement plus la même condition, je suis charge comme une mule, et peut-etre que je ne suis pas si acclimate que ca. A 12h je m'écroule. Mais j’insiste et repars, bien que la pensée de faire ½ tour m’est passée par l’esprit, d’autant plus que je n’ai plus qu’un litre d’eau et qu’il n’y pas le moindre ruisseau dans cette fichue vallée...

Je comprends un peu plus tard ce qu’il m’arrive : infection intestinale. Je m'arrête en début d’aprem’ au pied du premier col, le Stok La. Il y a de petites constructions en pierre de bergers. Toujours pas de source, mais il y a un petit névé un peu plus bas. Ça fera l’affaire.
C’est une chance que je m'arrête la. J’observe un troupeau de Blue sheep (genre de grandes chèvres sauvages, un peu bouquetins).
Vers Stok La. Ce sera pour demain. Pas la force. Je dors la

Je grimpe le col le lendemain tant bien que mal. Je m'arrete tous les 100 m, puis tous les 50 m, puis tous les ... Des yacks me regardent, indifferents a ma souffrance, curieux, mefiants. De meme que les marmotes, qui viennent jouer a cote de moi alors que je suis allonge. Je perds les photos.


Le Stok La

La descente est plus aisée évidemment et j'atteins Rumbak. Je suis sans énergie et constamment en état d'hypoglycémie. Je m'arrête bivouaquer encore complètement HS.
A Rumbak
Le lendemain n’est pas beaucoup mieux. Je suis a l’agonie dans la montée du 2e col, le Kanda La. J'accède au col a l’arraché.


Heureusement, j'ai ce qu'il faut, en plus des medoc : High Energy Sports Drink Powder,
un truc de l'armee qu'on m'avait donne en Australie. Je l'avait garde en prevision de mes treks.


Au Kanda La

Je “respire” dans la descente mais tombe a nouveau a l’heure du déjeuner. Je finis par me shooter avec un ibuprofen, et repars. Je passe le petit village de Shingo et plante la tente au bord de la rivière, ou je me lave. Quasi requinque ! Efficace l’ibuprofen ! Mais pas guéri pour autant.
Le soleil brûle vraiment en journée, ça n’arrange pas les choses.


Monastere de Skiu, dans la vallee de la Markha


J’arrive enfin le lendemain dans la vallée de la Markha, a Skiu. C’est une belle vallée.

Dans la vallee de la Markha, vers Markha village.
L'odeur des eglantiniers remplie l'atmosphere.


La Markha river

Je m'étais mis en tête de planter la tente dans un “campsite” d’une homestay et de me payer un bon dîner ladakhi histoire de me refaire. Finalement, arrivé au village de Markha, ça ne me plaît pas. Je continue de marcher jusqu'à épuisement quasi total et dors a la belle étoile.


Apres Markha


A Hangkar

Mais le lendemain ça va mieux. Désormais, plus qu’une seule grosse difficulté, le Kongmaru La, a 5200 m.


Petit lac, le seul rencontre de tout le trek, avec le Kang Yatse II en arriere-plan, 6400 m.
Je bivouac 30 min plus loin, avec le geant me surveillant

Je dors ce soir la a plus de 4800 m au-dessus de vos tête, a quelques heures du col, tout près de la plaine de Nimaling ou des troupeaux de petites vaches et de brebis passent l'été. Le temps a globalement changé, les nuages s’amoncelaient le soir, et il fait plus frais. Ici a 4800 m, la température tombe autour de 0 dans la nuit, de la glace s'est formée.
Plaine de Nimaling

Il se met a neiger lors de la montée vers le col. Et O miracle ! le soleil apparaît au moment précis ou j'atteins le col.


De l'autre cote du Gongmaru La


C’est de courte durée cependant. Il neige a nouveau dans la descente. Le sentier traverse une multitude de fois une rivière dévalant une gorge encaissée. C’est une belle portion, malgré la neige qui se transforme en bruine.
La descente



Caravane de chevaux porteurs. Il n'y a pas de sherpas au  Ladakh.
Les quelques randonneurs rencontres marchaient tous avec leur guide, quelques chevaux et leur maitre.

Je finis par rejoindre la route a Shang Sumdo, fin du trek proprement dit, mais termine mon trek a Hemis Gompa, 12 km plus loin. Finalement, bien que populaire, je n'ai pas rencontre beaucoup de randonneurs. La saison de trekking ne demarre veritablement qu'en juillet.
J'etais parti sans trop calculer, comptant trouver du ravitaillement dans les villages. Tu parles, ils sont coupes de tout. A part les homestays et des petits resto ou tu peux acheter des sodas, t'as rien. Mais finalement, j'etais en parfaite autonomie pendant mes 7 jours de trek.


Moines repetant en vue du tres prochain festival d'Hemis.


Le petit resto du monastère propose le camping. Allez ! Je l’ai finalement ma nuit et mon dîner.
Hemis Gompa est le plus grand centre monastique du Ladakh. Je vous fais grâce de l’historique. Le monastère est niché au fond d’une petite vallée. La vue, depuis la statue de Bouddha, sur la vallée de l’Hindus et la chaîne de montage est magnifique.


Vue depuis le toit du monastere

Entre autre français rencontré au monastère, je croise Roger, un photographe et relieur d’art. Il est venu pour la premiere fois il y a 40 ans et me fait part du changement. Il y a eu de nombreux ajouts depuis. Un centre universitaire d’étude bouddhique est actuellement en construction.

Le lendemain il pleut. C’est assez inhabituel pour la saison, mais le phénomène de la mousson a commence a franchir la barrière de montagne. Du coup, je reste une nuit de plus et en profite pour explorer un peu plus le coin. Un sentier monte vers Gotsang meditation cave, ou les yogis ont leur appartement, a 45 min du monastère.



A Gotsang meditation Cave

Vue depuis la statue de Bouddha, le soir.
J’assiste le matin, a 6h30, a la prière du monastère (“chanting”). Un moine récite un texte (mantra?) sur fond de murmure des autres moines. Le ton et le rythme varient mais la récitation est globalement rapide, instaurant un état de transe. Par moment, les voix de quelques moines, souvent des enfants, s'élèvent, comme hystériques, au-dessus de celle du moine leader. Puis la récitation se transforme en chant, très mélodieux. Le chant redevient récitation. Une grande énergie se dégage de cette prière, cependant moins puissante que le chant des moines bouddhistes thaïlandais auquel j’avais assisté. Pendant tout ce temps, les moines sont occupés a “détricoter“ des petites cordelettes rouges, utilisées ensuite comme protection en faisant un noeud. On se fait servir 2 fois du thé, le premier est un thé au lait sucre, et le deuxième un thé au beurre sale. Le beurre industriel a remplace le beurre de yack…


L'avantage, avec un temps luvieux, c'est que ca peux donner ca : des lumieres incroyables.
Les sommets ont pris de la neige
Je rentre a Leh a pieds. Finalement je ne traverse pas l’Hindus, préfèrent marcher sur la petite route tranquille de la rive droite du fleuve. Tant pis pour Thyksey Gompa et Shey Gompa et Palace, que j’observe donc de loin.
Thyksey Gompa

Fin de ma rando. Fin de mon séjour au Ladakh et fin de mon séjour en Inde.
Je quittes Leh en pleine preparation du 33e Kalachakra (Festival initiatique), du 3 au 14 juillet. Le Dalai Lama est deja present.


"Never give up"