Le trajet


Friday, September 5, 2014

Bye-bye



(Photo prise en Géorgie)

Bilan 4 : la conclusion

Salut à vous tous les zazous !


Voilà, le voyage est terminé !
Quoique, s'arrête-t-on un jour de voyager ? En vérité je vous le dis, il n'y a ni début ni fin.

Avec ce périple, ce blog se termine donc.

Et pour le clore, voici 2 citations :

A journey of a thousand miles begins with a single step” - Lao Tseu

Do not pray for an easy life, pray for the strength to endure a difficult one” - Bruce Lee


Pour finir enfin, une petite photo de moi (quand même)

au début du voyage (janvier 2012)



et... à la fin du voyage (juillet 2014)


NB : je me suis rasé au début...

 

Thursday, September 4, 2014

Bilan 3 : le budget

Le budget était évidement le nerf de la guerre, comme on dit.

Je m'étais fixé un budget d'environ 10 000 €. 12 000 maxi. Objectif respecté.

J'ai effectivement dépensé 10 000 € en 2 ans et demi.

Il ne faut pas non plus oublier les dépenses avant le voyage. Je m'étais un peu rééquipé. Et me suis fait un peu vacciner. Et la trousse à pharmacie. Et acheté mon premier appareil photos numérique... Plus de 1 000 €....

En arrondissant, le budget global de ce voyage s'élève à 11 500 €.

Rien à voir
Mais il est question
De dollar
Alors bon...
(Photo prise au Vietnam)
Objectif respecté donc. Sans calculer ¨au jour le jour¨. Juste en faisant gaffe. Je me fixais un budget approximatif par mois, à savoir 100 € (3 € par jour en moyenne c'est bien suffisant), et essayais de m'y tenir. Sans savoir ce que ça allait donner à la fin.

Au bout d'un moment, on tombe dans une ¨sale¨ tendance. On devient très ¨près de ses sous¨. On marchande pour tout, cherchant à sauver 10 centimes d'€. 10 centimes d'€ putain ! Enfin je ne raisonnais plus en euros, et 10 cents d'€, dans certains pays, c'est pas rien.

Et si je n'avais pas fais attention comme ça, j'aurais pu vite exploser mon budget.

En écrivant mon journal le soir, je notais mes dépenses ¨extraordinaires¨. Ça faisait un peu chier de penser à ça, mais je me disais que ce serait intéressant d'avoir à la fin une idée des différentes dépenses.

Je suis donc en mesure de vous fournir un petit bilan de mes dépenses, pour vous donner une idée.

Poste de dépense
Pourcentage
Transport
10%
Hôtel
6%
Camping/douche/consigne bagage
1%
Tel/Internet
3%
Courrier/Colis
3%
Achat divers *
6%
Visite
3%
WWOOF
0,4%
Activité : yoga, TCC
4%
Médecin/médoc
0,7%
Shoes
6%
Bouffe (Diff)
30%
Visa
5%
Total
75%
Total vol (sans vol intérieur)
20%
Total bateau (entre pays)
4%
Total départ arrivée France
1%
TOTAL
100%

C'est plus ou moins approximatif.
Le calcul de la bouffe est estimé par différence.

Il y a évidemment une grande différence entre les pays.

Au Vietnam par exemple, j'ai dépensé moins de 50 € sur le mois passé dans le pays (hors visa). Avec la générosité des gens, j'ai finalement peu acheté à manger.

Banh chung : spécialité vietnamienne préparée pendant le Têt, le Nouvel an vietnamien,
à base de riz gluant, de haricot mungo ou noir (parfois avec du porc) et enroulée de feuilles de bananier.
Un seul me suffisait pour le déjeuner. On m'en donnait plus vite que je les mangeait.
En Australie, pays réputé pour être l'un des plus chers, j'ai dépensé, si j'enlève l'achat de mes chaussures, de mon disque dur et du vol intérieur, 150 € par mois (180 € avec le vol).

Pour les transports, c'est surtout la Chine la principale source de dépense, avec ensuite l'Australie (1 vol intérieur) et la Nouvelle-Zélande (Ferry entre les 2 îles).

C'est à nouveau la Chine qui me ¨grève¨ mon budget logement (décidément, la Chine ! C'est là aussi que j'ai le plus dépensé en terme de visite. En dehors de ce pays, de la Turquie et de l'Indonésie, j'ai fait peu de visites payantes).

Zéro patates en Australie et Nouvelle-Zélande. Pas d'hôtel. Mode SDF. Les 150 € par mois en Australie n'auraient pas été possible...
En même temps, bien souvent, je préférais dormir dehors, quand je pouvais.

Mon hôtel  à Sydney : vue imprenable sur le Harbour Bridge
Si je ramène les dépenses d’hôtel et de camping sur les 2 ans et demi, ça fait environ 70 cents d'€ par jours.
Sans l'hospitalité et le couchsurfing, le budget hôtel aurait été un peu plus important évidement.

Et même sans parler d'argent, sans l'hospitalité, ce genre de voyage serait beaucoup plus dur.
Par hospitalité, je n'entend pas seulement l'hébergement. L'hospitalité, c'est aussi les gens qui t'interpellent, parfois de loin, qui viennent discuter, qui t'offrent de l'eau ou un thé, des fruits etc...

Sans ça, ce voyage aurait perdu beaucoup de son intérêt. Et mentalement, cela aurait été sûrement plus difficile.

En Turquie

Au Kazakhstan


En Chine
 

Monday, August 18, 2014

Bilan 2 : les pays, la marche

Voici tout d'abord la liste des pays traversés et le nombre de jours passés dans chacun de ces pays.

Pays
Nb de jours
Italie
5
Slovénie
2
Croatie
28
Monténégro
9
Albanie
19
Grèce
24
Turquie
55
Géorgie
28
Azerbaïdjan
25
Kazakhstan
50
Kirghizstan
32
Chine
51
Japon
20
Chine bis
25
Vietnam
27
Laos
21
Thaïlande
14
Malaisie
31
Singapour
2
Indonésie
28
Nouvelle-Calédonie
45
Australie
90
Nouvelle-Zélande
72
Australie bis
25
Inde
162
Népal
27
Total
917
TOTAL
(avec transport, escales etc…)
927

Beaucoup m'ont demandé le nombre de kilomètres que j'avais parcouru à pieds.

Je répondais toujours au pif, n'ayant jamais effectué le calcul. Mon podomètre ne faisait en effet pas la somme (remise à zéro chaque matin) ; cette option est pourtant essentielle. Je notais donc tous les soirs (enfin presque) le nombre de kilomètre marchés dans la journée.

Un podomètre n'est pas vraiment indispensable évidement, mais c'est un outil très pratique, au-delà du simple intérêt que représente le fait de savoir combien de km on marche.

Le podomètre permet de se motiver à faire quelques km supplémentaires en fin d'après-midi par exemple, quand on commence à fatiguer (même si, encore une fois, on peut se pousser sans matériel électronique). Ou de s'assurer une bonne matinée avant la pause du déjeuner.
Ça donne une bonne indication.
Ça permet aussi de tenir un rythme sur la durée.


Je répondais à la question en disant 3 – 4 000 km minimum, 5 000 maxi. Je n'étais pas loin du compte.

J'ai effectivement parcouru environ 5 000 km a pieds. 5 000 sans compter les km marchés en ville, ce qui n'est pas rien mine de rien, ni les km effectués en Malaisie, Indonésie, Nouvelle-Calédonie (trek et marche côte ouest), Australie (trek + stop), Nouvelle-Zélande (trek + stop), Inde (Ladakh : environ 70 km) et Népal (moins de 100 je pense).

J'ai peut-être marché 6 000 km sur tout mon voyage.
J'ai usé 4 paires de chaussures.

Et un peu mes pieds...

Au Laos
Voici un tableau récapitulatif de mes km par pays.

Pays
Nombre de km (podomètre)
Nombre de km corrigé
Nb de jours
Moyenne (podomètre)
Moyenne corrigée
Slovénie
40
47
2
20
24
Croatie
410
485
18
23
27
Monténégro
155
183
7
22
26
Albanie
345
408
15
23
27
Grèce
585
692
22
27
31
Turquie
400
473
23
17
21
Géorgie
355
420
12
30
35
Azerbaïdjan
350
414
15
23
28
Kazakhstan
490
579
34
14
17
Kirghizstan
400
473
19
21
25
Chine
60
71
2
30
35
Vietnam
500
591
23
22
26
Laos
335
396
14
24
28
Thaïlande
55
65
2
28
33
Total
4 480
5 297
208
22
25

Les km corrigés viennent du fait que j'avais une différence entre le chiffre indiqué par mon podomètre et les bornes de bord de route. Au Laos, quand j'avais parcouru 20 km aux bornes, mon podomètre indiquait 17 km (problème de réglage).

Un peu d'interprétation. Le vieux démon scientifique élevé durant mes études n'est pas mort et sommeil toujours en moi... Un tableau ? J'exploite. Un graphique ? J'interprète. Des résultats d'analyse ? Je déchiffre. Une expérience ? Je commente. Vive l’interprétation ! Interprétons, interprétons...

Vous remarquerez que ma moyenne a augmenté en Grèce. Les jours rallongeaient, le printemps pointait son nez, l'hiver était derrière moi, ouf, 1er objectif atteint. J'étais en Grèce, j'avais la frite et ressentais une sorte d’exaltation. Je commençais à faire des étapes de 40 – 45 km et pensais pouvoir taper dans les 50 km.
Bon, quelques photos quand même, pour égayer cet article un peu ennuyeux...

Col sur la route entre Korisos et Aminteo - Florina, Grèce
Après Asprovalta - Thessalonique, Grèce

Après Asprovalta - Thessalonique, Grèce
Et boom, ma moyenne retombe en Turquie. Je n'ai jamais marché pour la perf' mais j'étais content quand je faisais de belles étapes. Impossible en Turquie. Trop souvent arrêté pour discuter, boire un thé etc... C'était une très belle marche.

Cette fois-là, il se faisait tard, le soleil se couchait, je commençais à penser à mon bivouac.
¨T'inquiètes pas, tu peux dormir sur le banc du bar là, sur la terrasse¨



Un routier en pause : ¨Tu veux un thé ?¨
La moyenne au Kazakhstan est plutôt faible, atypique. Je vous l'avais dit, j'avais eu un sérieux coup de bamboo les premiers jours. La chaleur en était la première cause. Ensuite, toujours à cause de la chaleur, mais également du terrain (sableux par endroit, plein de brousailles épineuses à d'autres, ou les 2 en même temps), je ne marchais pas de grandes distances. Je faisais le gros de ma journée le matin.

Enfin le soir ! Le repos. Le bivouac, le feu de camp.
Il me fallait parfois me faire violence pour chercher du bois et faire mon feu.
C'est là aussi que le réchaud est pratique, quand t'es bien naze...

Bivouac dans la steppe kazakh

Dans la steppe kazakh


Allez, je m'arrête là pour les explication. Un peu d'interprétation c'est bien, mais faut pas en abuser...

5000 km, ça impressionnait les gens quand je leur disais, mais très honnêtement, ça ne me paraît pas énorme. Mon voyage ¨à pieds¨ a duré à peine 1 an et demi (un peu plus d'un an si j'enlève la Chine où je n'ai quasiment pas marché).

J'aurais aimé marcher plus. Quand je ne marchait plus, plus le temps passait, et plus la marche me manquait. En Inde, ça commençait à me démanger grave. Je l'ai écrit dans un de mes articles, c'est la façon de voyager qui me convient le plus. Voyager en transport en commun, aller de ville et ville (ou village) et loger dans des hôtels, des guesthouses et des auberges de jeunesse, ça va 5 minutes.
C'est plutôt cool au début, et il manque même quelque chose quand on n'a pas voyagé en bus et en train dans des pays comme la Chine, la Thaïlande ou l'Inde. Au bout d'un moment cependant, ça devient fatiguant, au sens propre comme au sens figuré (d'autant plus quand on voyage à très petit budget – c'est juste horrible en Inde). Mais je ne parle que pour moi.

A chacun sa façon de voyager.

Mais c'est surtout le but du voyage le point central : que fait-on généralement quand on va de spot en spot ? On visite, on se promène, on fais des activités, on mange, on prend du bon temps. Du tourisme quoi ! C'est très bien pour les vacances. Mais quand on ne fait rien de tout ça, ou très peu (après disons quelques semaines) c'est, eh ben, on se fait vite chier... On ne peut pas faire du tourisme pendant 6 mois ou plus. Enfin pas en ce qui me concerne.

Si je ne marche pas, j'ai plus envie de me poser à un endroit, et de vivre à la mode locale. Autre façon de découvrir un pays.

C'est une des raisons pour lesquelles je suis resté dans des fermes en Inde, et n'ai été qu'à 2 endroits différents au Népal.

Mon voyage, c'était la marche. C'était le thème, le moyen et le but (même si pas seulement). Et c'est la conclusion.

Mais j'ai aussi beaucoup apprécié mes autres façon de voyager, comme le stop en Australie et en Nouvelle-Zélande, même si, au bout d'un moment, le stop... eh ben... ça va 5 minutes quoi...

Hanoi, 169 km - Juste après la frontière chinoise


 

Bilan 1 : l'équipement

Salut tout le monde !

Bien arrivé en France.

Le retour au pays se fait tranquillement, au fil des averses... Digne de la mousson ! Comme si je l'avais ramenée...

Voici le dernier article de ce blog.

Beaucoup m'ont posé des questions à propos de mon budget et autres détails techniques. Je vous livre donc ici les informations sur mon voyage et mon équipement.

Tout d'abord mon équipement.

Je m'étais ¨amusé¨ a tout peser, jusqu'à ma carte bancaire. Bon ça, c'était pour le fun, mais peser m'avait aidé à faire des choix. A rationaliser et à optimiser au mieux.

En gros, j'étais parti avec 15 kg.

DANS LE SAC :

Catégorie Description Poids (en g) Total
Sacà dos Sac à dos 70 + 10 L 2700 2700
Equipement Tente 1925 3604

Duvet 1295

Drap de soie 134

Tapis de sol 250
Matériel camping Réchaud 248 1143 Réchaud supprimé

Cartouche gaz 385
au bout de 6 mois

Briquet 10
Réchaud P3RS (10 g)

Alumettes 13
et alcool à bruler 1 L

Popotte 240
en Calédonie, Australie

Gobelet 54
et Nouvelle-Zélande

Gourde vide 181

Joints gourde 12
Accessoires Chargeur appareil photo 100 1093

Adaptateur prise de courant 96

Lunette bis 88

Lunette soleil 85

Cordelette 60

Petite cordelette 8

Boussole 48

Piles 52

Frontale 81

Matos couture 22

Poncho 310

Couverture survie x2 (18+42) 60

Matos pêche 24

Cadenas 28

Elastiques 27

Pince à linge 4
Pharmacie Biafine 68 960

Trousse de médoc 303

Bétadine + pansement 64

Bandes 70

MycoApaisyl 37

Compresses 112

Poudre pieds fin de tube 45

Oscillococcinum 16

Pastilles gorge 31

Efferalgan fin de tube 30

Vitamines 80

Ginseng 104
Parapharmacie Gel bactérien main 84 901

Crème solaire 143

Anti-moustique 1 71

Anti-moustique 2 (Huile Marie) 38

Végébom 46

Stick lèvre 13

Rasoir 24

Tire-tique 6

Dentifrice 115

Brosse à dent 13

Savon 177

PQ 98

Préservatifs 65

Boule-quiesce 8
Papiers Photocop papiers, album photo… 38 136

Carnet 85

Crayons 13
Vêtement Sandales * 670 1954 Remplacé par paire de claquette plus légère 150-200 g

Guêtres* 218
Supprimé

Chausette x2 150

Caleçon / slip x2 100

Tee-shirt manche longue coton 217

Tee-shirt manche courte 154

Bonnet* 69
Supprimé après 2e hiver

Torchon 58

Serviette 65

Maillot de bain 157

Sac vêtement imperméable 1* 20

Sac vêtement imperméable 2* 30

Sac vêtement imperméable 3* 46
Livres et divers Atlas de la Philo 334 737

1984 250

Lexique chinois 130
Supprimé

Lexique espagnol 10
Supprimé

Papier d'Arménie 6
Supprimé

Plan métro Paris 7
Supprimé
Alimentation Sachet fruits séchés 84 334

Barres céréales x 6 134

Poivre vert 21

Graines fenouil 31

Cardamome, muscade 18

Sel 30

Graines aneth 16
Total

13562
Total avec manteau
14707
Total avec manteau et sweet
15147

ça en fait du bordel !
Sac vidé entièrement à George Town, Penang Island, Malaysia, après une chevauchée
dans la jungle sous une pluie torrentielle. C'est la seule fois ou l'intérieur a un peu pris l'eau.


SUR MOI :

Catégorie Description Poids (en g) Total

Chaussures (+ semelles) 1440

Montre 50

Podomètre 33

Passeport, CI… 78

CB 21

Clé USB 10

Pochette secrète passeport/argent 56

Porte-monnaie 17

Appareil photo 290

Loupiote 32

Couteau 96
Remplacé par un plus lourd (250 g mini)

Chapeau 84

Chèche 83

Chausette 75

Caleçon 50

Tee-shirt manche longue synthétic 229

Pantalon 355

Sweet 440

Manteau 1145
Supprimé après 2e hiver

Gants polaire 41
Supprimé

Gants soie 25
Supprimé
Total

4650
Total sans chaussure
3185

Bien chargé l'garçon... Au Monténégro

 

Wednesday, July 23, 2014

Le Nepal

Namaste !

Je suis au Népal, le dernier pays de mon périple. Il est temps que je rentres, après 2 ans ½.
Au tout départ, j’avais prévu de venir en mars - avril, pour trekker, au milieu de mon visa indien. Finalement, j’ai préféré profiter pleinement de mes 6 mois en Inde. Le Nepal pour finir, ca sonnait bien. Mais juillet, ce n’est pas la meilleure saison pour randonner dans l’Himalaya népalais. Et je n’ai plus vraiment envie. Je vais plutot me la couler douce...

Je commence par Kathmandu, autre ville qui grouille. La cité me plait bien. C’est évidemment une question d'état d’esprit. If you’re not in the mood, forget it, it piss you off !

Kathmandu Durbar Square
Kathmandu Durbar Square
La devotion est intense, partout dans la ville
Kathmandu Durbar Square
Je fais tout a pied, meilleur moyen d’explorer la capitale, a partir de Thamel, ou je me suis degote un lit en Youth Hostel. Kathmandu Durbar Square , Swoyambhu Nath Stupa (ou Monkey temple), Pashupatinath Temple - un enorme temple hindu que je ne visite pas, je me contente de me ballader autour - Boudhanath Stupa, Patan Durbar Square...tout ces monuments inscrits a l’UNESCO en tant que patrimoine historique.

Vue de Kathmandu embrumee d'humidite et de pollution en montant au Swoyambhu Nath Temple

Swoyambhu Nath Temple
Singes s'amusant au Swoyambhu Nath Temple. C'est hypnotisant de les voir jouer,
je reste 30 minutes a les regarder sauter dans l'eau
Je retrouve par hasard Lou, un français rencontré dans la gare d’Ajmer. J’avais partagé sa couverture. C'était mieux que le papier journal…

Mais je savais qu’il était a Kathmandou. En revanche, dans le genre surprise, je croise, le jour de mon arrivée, alors que je suis a la recherche d’un hotel, Christ et caroline, rencontrés en Australie chez Rowan. On dit toujours que le monde est petit.


Patan Durbar Square

A Patan, un chien alleche par la viande.
N'a-t-il pas vu l'os dans la petite remorque ? Trop gros sans doute...
A Patan
Je m’y sens tellement bien que j’ai du mal a décoller. Mais après 5 jours, je ressens quand même le besoin d’un peu d’air frais et de vert.

Pashupatinath Temple
Un singe vient de chipper une mangue aux pellerins en pleine ceremonie
au bord de la riviere a Pashupatinath Temple
Buddhanath Stupa
Je pars a Pokhara, la ou tout le monde va. Au lieu des 5 heures de bus a travers les collines - paysage de forets, de rivières, de rizières - on met 9h. En cause de 2 accidents bloquant la petite route qui te secoue le popotin bien comme il faut.

En route pour Pokhara
Pokhara, située au bord de Phewa Tal (ou Phewa Lake), est la porte des Annapurnas. L’environnement est effectivement joli, malgré, mais également grâce, aux lourds nuages qui empêchent de voir la chaîne montagneuse. C’est aussi une assez grande ville, la 2e du pays.

Phewa Tal
La ballade au bord du lac le soir est fort agréable, je me sens en vacances… Alors que je flâne et profite de ma première soirée, une musique sortant d’un resto attire mon attention : Denez Prigent. Un titre de son album electro. C’est drôle, la veille je discutais avec une australienne de la langue bretonne et des chanteurs bretons. Il me reste 3 semaines mais ma tête est déjà en France.
Le lendemain je me trouve une chambre moins chère et décide de rester. Je n’ai même pas envie d’explorer le pays.

Phewa Tal

Mon plan est devenu simple : totale détente avant de rentrer. J’aspire a du repos, pas tant physique que mental (mon séjour en Inde n’a pas été très violent physiquement, a part mon trek au Ladakh). Désormais, je n’ai plus a m’interroger sur la suite. La suite, c’est la France. Et pour la suite de la suite… on verra une fois en France…

Je fais même un croix sur un petit itinéraire qu’on m’avait conseille a la limite de l’Annapurna Conservation Area. Ça sera des marches a la journée. La météo n’est pas propice de toute façon.

Et y’a suffisamment a faire autour de Pokhara : balade en zone rurale autour du lac, balade en zone urbaine évidemment, balade dans la foret.

Rizieres au bord du lac


En chemin vers la World Peace Stupa, situe au sommet d’une colline sur la rive sud du lac, je rencontre un homme ayant été guide de trekking pendant 20 ans. Il m’indique un raccourci par la “ jungle”. Cool. Merveilleux raccourci.








Enfin merveilleux n’est peut-être pas le mot qui convient. Il y a 2 problèmes majeurs dans la foret népalaise en cette saison. Le premier : les sangsues, qui t’assaillent les pieds en masse. Comme les tiques ce sont les plus petites les plus chiantes. Le 2e problème vient dans la foulée. Ce sont les moustiques qui rappliquent des que tu t'arrêtes pour enlever les sangsues. Mais impossible de ne pas s'arrêter.
Au bout d’1h30 de marche dans la foret, je commence a me demander si je vais trouver la stupa. Mais je finis par entendre des voix un peu plus haut. Je coupe, monte et arrive enfin a la stupa.

World Peace Stupa

Vue de Pokhara depuis la Stupa

Au loin, cache par les nuages, ce sont les Annapurnas

Je change a nouveau de piaule, encore un peu plus loin a l'extrémité nord du lac et du quartier Lakeside, la zone touristique de la ville. Lakeside, c’est Thamel a la campagne : guesthouse, restaurants, bars branches, magasins de souvenirs, agence de trekking et d’aventure etc… J’ai pas aime Thamel, du moins le cour touristique du quartier, je n’aime pas plus Lakeside.

Sud de Lakeside, la zone "touristique"

Nord de Lakeside


La zone nord est complètement différente, la route n’est pas goudronnée, et les chambres sont beaucoup moins chères. L’endroit ou je me cale est situe sur une petite colline, dans la foret. Les conditions sont plus rudimentaires mais le cadre est 100 fois mieux, avec une belle vue sur le lac et Lakeside. Et il y a une cuisine. Du coup, de un repas par jour je passe a 2.

Sarangkot, au sommet d'une colline au nord de Phewa Tal, est aussi un gros spot de parapente.
Les activites de plein air et d'avanture (parapente, rafting etc...) sont aussi chers qu'en Nouvelle-Zelande.

 
Un mariage a Lakeside

 
Carriere dans le lit de la riviere a Pokhara.
Les hommes les plus forts peuvent porter jusqu'a 50-60 kg,
une trentaine de fois dans la journee.

  Après une petite semaine tranquille passe dans cette guesthouse qui se veut conviviale, on décide, avec Benoit (Belgique) et Thea (Hollande) d’aller a Begnas Tal. On ne se sent plus très a l’aise dans ce lieu, le gérant étant un peu spécial.

Begnas Tal (et Rupa Tal juste a cote) sont 2 lacs situés a une dizaine de kilomètres a l’est de Pokhara. C’est beaucoup, beaucoup, beaucoup moins touristique que Pokhara. Et le lieu est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus agréable. Y’a pas photo. Enfin si, y’a quelques photos...

Begnas Tal
 
Rupa Tal

 C’est du moins notre sentiment a tous les 3, de même que celui de 3 finlandais qui arrivent après nous. C’est plus calme (Begnas Tal Bazar est un village) et plus joli, même si le paysage est finalement pas très différent. Le balade autour du lac est splendide.

Ben, Thea et Janina

 





Riz pret a etre replanter



J'aperçois pour la première fois la chaîne des Annapurnas. A quelques reprises seulement, entre 2 masses nuageuses. Ça parait irréel. Mais d'où sortent ces cimes enneigées ? On s’habitue vite a un paysage, et même si on sait qu’il y a des hautes montagnes non loin, on a l’impression que ces pics sont etrangers, soudainement ajoutes. C’est comme une apparition, comme une ville non indiquée sur la carte qui émerge du brouillard. La demeure des Dieux dévoilée.

La chaine des Annapurnas, la demeurre des Dieux.
Annapurna signifie "Full of food", et est generalement traduit par "Goddess of the harvests"
 Le programme est simple : détente. Tai Chi au petit matin, lecture, yoga avec Thea, balade, jeu de carte, leçon de natation donnee aux enfants d’un couple tenant un petit boui-boui, ou tu peux manger chowmein (fried noddles), fried rice, samosas, pâtisseries frites etc...Le petit resto classique de bouffe pas chère.

Lecon de natation

Le temps passe finalement très vite. En quittant Kathmandu je me posais la question suivante : “Mais comment je vais passer mon tempo si je ne marche pas, si je ne visite pas le pays ?” Question inutile. Le temps est maintenant venu de rentrer a Kathmandu. Je serais bien resté plus longtemps a Begnas Tal.
Je retrouve Lou, nous partageons une chambre pres de Durbar Square, dans l’ancienne Freak Street, ou les hippies et les drogues avaient élu domicile.

Je profite de mes dernières délicieuse mangues népalaises, mes dernières succulentes bananes, mes derniers dalbat (assiette tradi népalaise de riz, dal, légumes etc), mes derniers samosas etc…

Meme les batiments sont vivants a Kathmandu
Un tailleur de rue, Kathmandu
Un barbier de rue, Kathmandu

Une vendeuse de legumes de rue endormie
Je m’envole demain matin. La fin d’une histoire, et la fin de ce blog.
J'espère qu’il vous a plut et que j’ai réussi a vous faire partager ce que j’ai vu et vécu.